Retour
Actualité

Gys, pépite industrielle Mayennaise

  • Partagez  'Gys, pépite industrielle Mayennaise' sur Facebook
  • Partagez 'Gys, pépite industrielle Mayennaise' sur Twitter
  • Partagez 'Gys, pépite industrielle Mayennaise' sur LinkedIn

Ce mardi, le French Fab Tour débutait sa journée par une visite de Gys. Lamayenne.fr y était, et vous présente cette pépite industrielle.

Concepteur et fabricant d’équipements de soudage, de chargeurs de batteries et de systèmes de réparation carrosserie, l’entreprise familiale, aujourd’hui conduite par Bruno Bouygues, emploie quelque 640 personnes, dont 450 en Mayenne, et vend ses produits dans 120 pays.

Parmi ses clients : Tesla, Renault…

GYS a été fondée en 1964, initialement pour fabriquer des transformateurs, puis son activité a évolué vers deux pôles métiers : les chargeurs de batterie et le matériel de soudage. Lorsque la famille Bouygues reprend l’affaire en 1997, elle intègre la réparation de carrosserie automobile à ces deux secteurs d’activité qu’elle ne cesse de diversifier. « Aujourd’hui, l’automobile représente la moitié de notre activité. Nous travaillons pour tous les constructeurs : Tesla, Renault etc. » L’industrie (mécanisation, soudage…) regroupe l’autre moitié de l’activité de GYS avec des défis de plus en plus complexes qui semblent stimuler Bruno Bouygues.

« Avant, l’électrotechnique permettait de concevoir des transformateurs. Avec l’arrivée des cartes à puce, l’électronique a envahi le marché à travers les logiciels, les écrans, le tactile… »

Mardi 15 janvier, Agnès Pannier Runacher, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre de l'Economie, visitait l'entreprise Gys.

18 millions € investis

GYS s’est imposé comme un leader incontesté sur le plan national puis international. En 2004, le groupe implante une deuxième usine de production en Chine pour faire face à la demande. Des filiales commerciales ont également été créées en Allemagne, au Royaume-Uni, en Italie et en Chine. Avec un chiffre d’affaires avoisinant les 88 millions € en 2018, la société confirme sa forte croissance et a investi 18 millions € pour augmenter sa surface de production. Le site actuel de Saint-Berthevin prévoit une nouvelle extension de 8 000 m2, tandis qu’une deuxième usine de 10 000 m2 est en cours de construction dans la zone d’activités des Grands-Prés à Changé pour la fin 2019. Cette nouvelle plateforme logistique accueillera le personnel déjà employé au sein de l’entreprise.

Recherche de savoir-faire

Pour se plonger dans la concurrence mondiale et la course à l’innovation, GYS a aussi besoin d’embaucher du personnel qualifié. Si les formations dispensent des savoirs aux jeunes diplômés, Bruno Bouygues déplore qu’il manque parfois des savoir-faire dans son secteur d’activités.

« Il y a vingt ans, nos produits nécessitaient les compétences de mécaniciens et d’électrotechniciens. Maintenant, il faut embaucher une vingtaine d’ingénieurs pour répondre à la densité de recherche. »

C’est pourquoi, aujourd’hui, le groupe recrute des ingénieurs et des doctorants dans ses centres de recherche et de développement.

À lire aussi

Type éditorial