Philippe Jan, le Président du Stade Lavallois, s'exprime à l'occasion du derby contre Le Mans.
Un derby, un match vraiment particulier ?
Un derby, bien entendu. Là, avec le Mans, c’est un vrai derby. Un derby régional, un derby entre deux villes voisines, de l’ancienne Ligue de football, c’est donc forcément un vrai événement. Ce match, il aura une saveur particulière, car c’est un enjeu fort : au-delà du derby en lui-même, il y a un enjeu de classement, avec deux équipes de haut de tableau qui visent la montée. Ce match aura des conséquences sportives sur les deux équipes.
Le stade sera plein : un atout pour les Tangos ?
Samedi, le stade Le Basser va s’habiller de ses habits de lumière. Il sera plein, le public sera nombreux. C’est certain qu’avec cette atmosphère, le public envoie des ondes positives, et on aura une équipe des Tangos portée par son public. Croyez-moi, on ne tire pas un corner ou un coup-franc de la même façon lorsque l’on est poussé par autant de supporteurs. D’autant plus qu’à Laval, nous avons un public qui aime son équipe. Ce sera une grande fête du football.
Sentez-vous l’euphorie qui monte en cette fin de saison, avec la remontée du Stade Lavallois ?
Evidemment, on comprend que le public n’avait plus la foi en la montée en Ligue 2. C’était un discours assumé et pourtant les résultats n’étaient pas à la hauteur. Mais nous, nous n’avons jamais perdu cette foi. Nous étions surs de nos valeurs, de nos forces et je savais que cette équipe était capable de viser cette montée. Cela fait longtemps que l’on me parle de ce match contre Le Mans. Mais nous n’avons pas grillé les étapes, nous avons grapillé les points petit à petit.
Aujourd’hui, nous sommes chassés, et avons un chasseur, Le Mans, juste derrière nous. C’est plus simple d’être chasseur que d’être chassé, il nous faut donc tenir jusqu’au bout, et ce match en est une étape importante. Je vois bien l’émotion particulière autour du Stade Lavallois.