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La Mayenne, un territoire hippique et épique

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Avec 9 hippodromes, 1179 élevages équins, 200 entraîneurs (trot et galop confondus), un 3ème rang national pour l'élevage de trotteurs, l'hippisme est bien ancré dans l'histoire du département. Le prix Jacques Moreau à Vincennes, le 24 février, rendez-vous attendu, en est une preuve supplémentaire. En attendant le grand prix du Conseil départemental de la Mayenne le mercredi 13 mars à l’hippodrome de Bellevue-la-Forêt à Laval.

Ce n'est pas un hasard si Pégase est l'emblème de la Mayenne. C'est la terre des éleveurs et des entraîneurs, et de chevaux célèbres qui ont marqué l'histoire des courses hippiques. La belle réunion de courses, le 24 février à Vincennes, aura pour point d'orgue le Grand Prix de Paris, ainsi que le prix Jacques Moreau en hommage à l'ancien président de la Société des courses de Laval décédé en 2017. Le même jour, aura lieu également le prix de la Mayenne. Un rendez-vous attendu par tous les professionnels du secteur.

Une terre de champions

Pascal Réauté, éleveur de trotteurs et galopeurs à Parné-sur-Roc, est membre du Conseil d'administration de la Fédération Nationale du Cheval (FNC). « Cela fait une dizaine d'années que j'élève des chevaux. J'ai cinq ou six poulinières trotteuses et une à deux poulinières galopeuses. Il s'agit de faire les croisements les plus judicieux entre poulinières et étalons; c'est une question de génétique mais aussi d'intuition ! », dit-il. Et d’ajouter : « Je m'occupe de la reproduction, de l'élevage des poulains, que je confie ensuite à des entraîneurs comme Laurent Viel à Senonnes, ou Vincent Raimbault à Louvigné ».

Pour Pascal, c'est toujours une grande satisfaction de voir ses chevaux courir à Vincennes et sur des champs de courses de renommée. « La Mayenne a fait naître de véritables champions ».

Une passion de génération en génération

C'est aussi une histoire de famille. Il y a des noms bien connus depuis longtemps dans le monde des courses hippiques. Charles Dreux, 30 ans, entraîneur et driver de trotteurs à Saint-Berthevin, est fier de cet héritage : « Mon arrière-grand-père a commencé à Saint-Ouen-des-Toits, puis mon grand-père est devenu entraîneur (comme ses frères) à Saint-Berthevin. Il était aussi vice-président de la Société des courses à Laval. Il a gagné plus de 1 000 courses comme driver et 2 500 comme entraîneur. Il a ensuite transmis sa passion à mon père André ». André Dreux gagne à son tour des courses prestigieuses notamment à Vincennes.

Mayennais avant tout

Et Charles reprend le flambeau, d'abord en tant que jockey puis entraîneur, s'installant à 22 ans sur le site familial berthevinois. Aujourd'hui il a quatre poulinières, une trentaine de chevaux à l'entraînement, et affiche un beau palmarès. Etoile de Bruyère a terminé 2ème au Prix du Président de la République et Class Action a gagné six courses à Vincennes.  « Bien sûr c'est du travail, il faut avoir une bonne écurie, être au plus haut niveau et avoir des résultats réguliers. Mais je suis fier de poursuivre l'aventure familiale dans le monde hippique », se félicite Charles qui a d'ailleurs repris la casaque de son grand-père. Même s'il va souvent courir à Paris, il se dit très attaché à ses racines : « Nous sommes Mayennais avant tout ! »

Type éditorial