Retour
Sport

Sébastien Poirier, véritable moteur de la FFM

  • Partagez  'Sébastien Poirier, véritable moteur de la FFM' sur Facebook
  • Partagez 'Sébastien Poirier, véritable moteur de la FFM' sur Twitter
  • Partagez 'Sébastien Poirier, véritable moteur de la FFM' sur LinkedIn

Le Mayennais Sébastien Poirier est le nouveau président de la Fédération française de motocyclisme (FFM). À 47 ans, motard au quotidien, il entend relever de nouveaux défis.

Vous êtes passionné de moto depuis toujours ?

Oui ! Mon oncle pratiquait le motocross et il a d'ailleurs participé à la création du circuit du Moto-Club d'Ernée. Il m'envoyait des revues spécialisées et je suivais toutes ses courses. Mais moi, je ne fais pas de compétition, je représente la nouvelle catégorie de licenciés au sein de la FFM : des pratiquants de loisir qui font de la moto pour le plaisir, sur circuit et en toute sécurité.

 

Vous avez été embauché par la FFM en 1995.

Oui, titulaire d'une maîtrise de droit public - master 2 en droit et économie du sport, je fus le premier juriste de la Fédération, puis
directeur des sports en 2001, directeur général adjoint en 2008 et directeur général en 2010. Je dirige également le circuit Carole (Seine-Saint-Denis) depuis 2012. J'ai une vision large et transversale des différentes missions de la Fédération.
Celle-ci représente 18 ligues régionales, 83 comités départementaux, 1 280 clubs affiliés, 100 000 licenciés et 9 disciplines.

 

Quelle place occupe la Mayenne sur l’échiquier motocycliste ?

Avec le circuit de motocross d’Ernée, la Mayenne a la chance de disposer d’un lieu emblématique, connu dans le monde
entier, aujourd’hui une référence en France et à l'international. Lorsque le Moto-Club d'Ernée organise un championnat du
monde ou le Motocross des Nations, c'est tout le département qui en bénéficie. La Mayenne a la chance de posséder d'autres
circuits et l'activité motocycliste est riche et variée, notamment à destination d'un public jeune.

 

Quelles sont vos ambitions en tant que président ?

Ma priorité est de soutenir nos clubs organisateurs. Je vais renforcer l'accompagnement des moto-clubs, comités départementaux et ligues. Il faut aussi acquérir des sites de pratique pour les développer et les sécuriser. En tant que président, je souhaite une politique d'accueil très large : notre offre sportive doit être accessible au plus grand nombre. Mon ambition est d'ouvrir le sport moto aux nouvelles pratiques, notamment de loisir. Je veux également une fédération qui s'engage pour la jeunesse. Sur le haut niveau, ma priorité est de détecter et soutenir les pilotes qui font le rayonnement de notre sport. Il nous faut des champions !

 

Type éditorial