Sur les pentes du Mont des Avaloirs

Quel élève mayennais n’a jamais appris à l’école la hauteur du point culminant du Grand Ouest. Des Hauts-de-France à la pointe du Raz en filant par la Normandie, de l’Ile de France jusqu’à la pointe sud vendéenne, vous ne serez jamais aussi haut dans le ciel qu’au sommet du mont des Avaloirs.

Culminant à 417 mètres (la mesure le plus souvent retenue par les locaux !), la vigie du Massif armoricain, située sur le territoire de la Communauté de communes du Mont des Avaloirs (canton de Villaines-la-Juhel), est coiffée d’un belvédère en haut duquel, après avoir tout de même gravi 108 marches, le visiteur profite d’une vue imprenable sur la forêt de Multonne et le Parc naturel régional Normandie-Maine. Récemment aménagé, le site confirme son intérêt touristique grandissant. Paradis des randonneurs pédestres, cyclistes et équestres, les pentes du mont des Avaloirs, truffées de sentiers, dévoilent une nature reine et préservée. En direction de Villaines-la-Juhel, la corniche de Pail (350 m), lieu classé comme Espace naturel sensible (ENS), offre un panorama grandiose sur les douces collines du bocage mayennais.

À quelques encablures de là, la réserve naturelle de la Tourbière des Égoutelles abrite plus d’une centaine d’espèces végétales. Mais les pentes du mont des Avaloirs sont aussi le berceau de celle qui a donné son nom au département et à une ville. Ironie de la géographie, c’est précisément dans l’Orne, à Lalacelle que la rivière Mayenne naît avant de rejoindre rapidement sa terre, gonfler au rythme de ses affluents, dessiner des méandres et enfin se jeter dans la Maine.