Discrètement implanté en périphérie de Changé, le Biscuitier du Maine a bâti sa renommée très locale sur le succès du savoureux petit beurre mayennais. Cette fabrique artisanale compte aujourd’hui 120 points de vente sur les départements du 53, du 72 et du 49. Progressivement, son fondateur Emmanuel Dairou optimise et enrichit sa gamme.
Le Biscuitier du Maine surfe sur le succès des petites productions locales de qualité. Créative et compétitive, la petite fabrique artisanale créée en 2018 par Emmanuelle Dairou rencontre un franc succès. Avec l’aide indispensable de sa conjointe Lydiane (unique salariée), le gérant a tissé son réseau de distribution. Tout est parti du succès de son petit beurre. Il avait mis au point la recette alors qu’il tenait une boulangerie à Bonchamp-lès-Laval. Pâtissier-chocolatier de formation, Emmanuelle Dairou a préféré lancer une nouvelle activité en 2018, plus en phase avec son savoir-faire et ses intuitions. Le petit beurre mayennais rencontrait déjà un succès, sur lequel il a su capitaliser. « C’est la demande de la grande et moyenne distribution (GMS) pour des produits locaux qui a consolidé l’activité naissante du Biscuitier du Maine. J’ai élargi la gamme avec les saveurs chocolat et spéculoos, avant d’imaginer le Ptit May et ses six variantes salées ». Les pâtes à tartiner, autre spécialité d’Emmanuelle Dairou, ont complété l'offre de la fabrique familiale.
Passion et organisation
Avec un laboratoire de production à Changé et un site de stockage à Bonchamp, Emmanuelle et Lydiane Dairou gèrent seuls une activité qui produit annuellement 25t de biscuits, 9t de pâtes à tartiner et 1,5t de chocolats. Une performance ! « Avec le temps, nous nous équipons. Nous gagnons en expérience, optimisons les méthodes et timings de production et travaillons en lien avec l’Esat de Saint-Berthevin pour le conditionnement. Cela nous permet de nous diversifier un peu plus ». Bientôt, c’est la gamme de chocolats qui se trouvera élargie, avec une offre spécifique de boites et moulages pour les fêtes de fin d’année. Une nouvelle demande de la GMS qui, avec les épiceries fines, pèse 90 % des ventes du Biscuitier du Maine. Les 10 % restants correspondent à des ventes en ligne et en boutique ou à des commandes de comités d’entreprises. Ce dernier vecteur devrait prendre de l’importance. La recherche de proximité et de qualité est une tendance forte : « J’ai conçu un atelier à taille humaine mais productif, où je concilie équilibre de vie professionnelle et personnelle. C’est aussi un secret de qualité, par le soin apporté au travail ».
Je cuisine sans colorant, additif ni améliorant, avec des produits de base : beurre, sucre, farine, œufs, levure. Pour les arômes, je privilégie les huiles essentielles ». Ce qui est simple est bon !
Emmanuel Dairou