Directeur de Clarté, Alexandre Bouchet a pris également la direction de Laval Virtual, après avoir siégé au conseil d'administration. Il en mène la restructuration depuis juillet 2022, travaillant à une redéfinition des objectifs et un renouveau de cette association impactée par les années covid.
Alexandre Bouchet et son équipe travaillent à la redéfinition de nouveaux objectifs pour le salon Laval Virtual.
Quel bilan tirez-vous après cette première année de direction ?
Nous avons mené, avec les sept membres de l’équipe, un travail de restructuration important et complexe, pour nous recentrer sur l’organisation du salon Laval Virtual.
Les premiers résultats sont tangibles. L’édition 2023 a été un succès qualitatif et quantitatif. Elle a rassemblé 6 500 visiteurs, et 190 exposants. Le bilan est positif. Il faut le confirmer dans les années à venir, pour assainir la situation financière et épurer les dettes.
Vous préparez actuellement le salon 2024 ?
C’est notre échéance principale. Nous nous inscrivons dans la dynamique de 2023, pour les six mois de préparation qui ont débuté en octobre dernier. L’inertie est très positive car l’événement jouit d’une grande notoriété. Nous allons nous appuyer sur le socle solide du salon professionnel, du 10 au 12 avril à Espace Mayenne, et renforcer la présence des acteurs de la recherche et des startups, pour offrir aussi une vision prospective de la réalité virtuelle et de technologies connexes comme l’intelligence artificielle.
Le grand public ne sera pas oublié...
Bien au contraire. La partie grand public (du 10 au 14 avril) est l’autre socle sur lequel consolider le développement de l’événement. Notre projet est de mettre en avant Recto VRso, festival d’arts immersifs et interactifs que nous avons lancé il y a cinq ans pour explorer les usages artistiques et culturels de la réalité virtuelle. Pour la sixième édition du festival, nous allons proposer un événement gratuit au 40, à Laval, sur l’ensemble de la période. Il s’agit d’élargir la perception souvent erronée que la réalité virtuelle est réservée aux jeux vidéo avec des œuvres artistiques immersives et des expériences culturelles en réalité virtuelle.
Quels axes de développement avez-vous fixé pour l’avenir de Laval Virtual ?
Le premier, c’est de confirmer notre rôle au sein du Laval Virtual Center, avec le centre de ressources technologiques Clarté, l’institut arts et métiers et l’école de design de Nantes. Il s’agit d’accompagner le développement de l’enseignement supérieur et des startups sur le territoire mayennais. Nous devons faire du Laval Virtual Center un pôle de ressources pour les étudiants liés à la réalité virtuelle et les entreprises.
Le deuxième axe, c’est de consolider le salon Laval Virtual, véritable accélérateur de cette dynamique qui mêle l'enseignement supérieur et l'entrepreneuriat. C’est un événement d’envergure mondiale. On ne vient pas à Laval par hasard quand on habite San Francisco, Tokyo ou Stockholm. Ce projet ambitieux est le fruit de la constance. Il faut persévérer.
Rendez-vous du 10 au 14 avril pour une nouvelle édition de Laval Virtual à Espace Mayenne.